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Parfois considéré comme une extrémité occidentale de l'Asie, le "Vieux Continent" a reçu une multiplicité d'influences au cours des âges. Culturellement riche, elle constitue le berceau de la civilisation occidentale.

Il s'agit du plus vieux continent du monde, berceau de l'humanité où sont apparues les premières traces de vie humaine. Maelström de couleurs et de dialectes, l'Afrique se distingue par sa diversité culturelle mais aussi par ses paysages à la beauté époustouflante !

L'Asie forme incontestablement le plus vaste et le plus peuplé des cinq continents. Offrant une diversité culturelle étonnante, elle fut le berceau de quelques unes des plus vieilles civilisations du monde tandis que ses paysages somptueux régalent les sens.

L'Océanie doit son nom et sa relative unité à l'immense océan Pacifique. Ses plages de sable blanc, ses lagons aux eaux profondément turquoises donnent à ces îles un air de paradis terrestre...

S'étendant depuis l'Arctique jusqu'au Cap Horn au sud, l'Amérique constitue le deuxième continent. Souvent surnommée le "Nouveau Monde" par opposition au "Vieux Continent", son histoire millénaire se forge dans une colonisation progressive qui inspira de tous temps liberté, indépendance et prospérité.

" Malgré la nuit, la vue portait bien au-delà des rempars de la cité d'Al'Jeit, jusqu'à la masse sombre d'Ombreuse au sud, ou à celle de la forêt de Barail à l'ouest, tandis que le lacet argenté de la rivière Ombre filait vers le nord comme un serpent magique. "

Les Royaumes et Terres non civilisées. C'est ici que vivent les Raïs, une race de guerriers porcins. Personne n'a encore réussi à s'aventurer sur leurs terres sans se faire massacrer littéralement.

Situé à l'est de Gwendalavir, par delà la mer des Brumes, l'Autre Continent fut découvert récemment par un petit groupe de voyageurs qu'il n'est plus besoin de citer. C'est un fait : ces contrées orientales attirent de plus en plus les curieux avides de mystère et d'aventures.

« AnkNor était la plus belle des douze cités du royaume. »

Si AnkNor est sans conteste la plus belle cité du royaume, elle n'est toutefois pas la seule : il en existe onze autres au total. Chacune d'entre elle se sépare par quelques jours à plusieurs semaines de voyages à travers plaines et désert.

« La fragile empreinte des hommes se délitait, disparaissait. Ne restait que l'infinie diversité d'une nature qui chantait sa liberté reconquise. » Les plaines s'étendent à l'est d'AnkNor et si elles offrent de somptueux paysages, elles sont également réputées pour les groupes de barbares Qaalins et les meutes de Fangs qui la peuplent.

« La cité des Anciens était une seule et unique gerbe de fleurs démesurées. Pétales d'émeraudes sur tiges de verre, feuilles d'acier, corolles de saphirs, coeurs d'améthystes, sépales d'or et bourgeons d'argent. [...] Sa gracilité étant une illusion due à sa forme, chaque fleur était trois fois plus haute que la plus haute des tours d'AnkNor, assez vaste pour y loger, si elle s'avérait creuse, des milliers d'habitants. Et il y avait plus de cent fleurs ! »

« Un nouvel horizon se découpa. La ligne dentelée d'une lointaine chaîne de montagne tapissées du vert sombre d'une forêt aussi vaste que les plaines jurilanes. La forêt des Glauques ! »

« L'air était moite, la chaleur étouffante, l'odeur écoeurante. [...] Végétation envahissante, sol spongieux, ciel invisible, myriade d'insectes volants ou rampants, bois en putréfaction, cris lointains d'animaux inconnus... Une jungle, inhospitalière et peut-être infinie, dans un univers hostile. [...] Mais un sentier apparaissait désormais. Fragile, périlleux, presque intangible, il s'éloignait en serpentant entre les arbres et les fougères géantes. »

Un escalier en colimaçon permettait de gagner les étages supérieurs dont le luxe tranchait littéralement avec le rez-de-chaussée. Les pièces s'organisaient autour d'un long couloir étroit. Il y régnait indubitablement une sérénité apaisante.

Le rez-de-chaussée qui donnait sur la terrasse ne comptait qu’une seule et unique pièce.A l'exception d'un fauteuil en cuir brun, elle n'était pas meublé et paraissait presque délabrée avec ses murs aux couleurs passées.

Une immense baie vitrée donnait sur la terrasse et laissait filtrer l'éclat du soleil à l'intérieur de la maison tandis qu'une digue de pierre filait comme une promesse de conquête avant de s'arrêter brusquement. La Pratum Vorax, immense prairie dévoreuse, démesurée et infinie, s'était montrée plus forte que l'esprit pionnier des Bâtisseurs.

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